« En février, nous avons perdu 5 tanks, les équipages compris. On a perdu environs 30 hommes de notre bataillon. Le bataillon est composé de 4 unités de 32 personnes ».
Notre article d’hier, « Debaltsevo, une victoire à la Pyrrhus des terroristes russes » a été bien perçu par les lecteurs, sauf quelques exceptions . Bien que les commentaires désapprobateurs ont aussi été faits. Comme :
« Pourquoi vous aimez tant rendre positive cette situation merdique? Dites directement que les ça se présente très mal ».
Ce commentaire n’a rien d’un cris de détresse, mais ressemble plutôt à une provocation afin de semer la panique.
Nous ne sommes pas les seuls à constater que l’armée ukrainienne et la Garde nationale, par leurs actions bien menées avaient infligé les pertes considérables aux troupes russo-terroristes.Les photos et les vidéos qui sont publiées sur le web reflètent les événements de ces derniers jours, certaines nous ont été envoyées. Il est curieux de trouver ces preuves parmi les messages postées par les terroristes de « Novorossia ». Les chaînes de la télévision russe se garderont d’en parler, bien sûr. Toutefois, les médias régionaux diffusent parfois de tels témoignages.
Le 17 février, le site tatar de « Tchelny LTD » a publié l’article de Serguey Rodatchev « Un habitant de Chelny se bat près de Lougansk« :
« Notre bataillon a perdu 30 hommes »,-dit l’habitant de la ville de Naberejnye Tchelny de 45 ans, Stanislav Starorousskiy, parti pour Lougansk pur rejoindre les « rebelles » en tant que tankiste. Nous citons une partie de cet interview :
« Nous avons quitté la ligne de front le 14 février. Nous y avons passé un mois.À notre arrivée, les tirs d’artillerie et des mortiers ne cessaient pas. De 11 de nos hommes, 7 ont été blessés et 3 tués.
Du côté ukrainien, ils tiraient de toute sorte d’armes. Leurs tanks sont meilleurs que les nôtres, sont plus modernes, équipés pour la vision nocturne, de viseurs infrarouges. Et leur drone volait tout le temps. Ils savent tout de nous. Les habitants locaux se faufilent à travers les barrages sans cesse, et l’on ne sait pas qui d’entre eux nous veut du mal ».
Le 8 février, nous avons perdu 7 tanks, les équipages inclus. Notre bataillon a perdu 30 hommes, au moins. Le bataillon même compte 4 unités de 32 personnes. Maintenant, pour la bataille de Debaltsevo, les équipages ont été envoyés sans tanks, comme simple infanterie, équipés des fusils et des pistolets ».
Vous pouvez retrouver l’article complet en cliquant sur ce lien :
ou en consultant notre capture d’écran, si l’article n’est plus disponible sur le site.
Cet article d’InformNapalm utilise les photos thématiques de la page FotoNews -première quinzaine de février à Vouglehirsk.
par Irakli Komaxidze , traduction de Viktoria Mait.
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