
Le flux d’information qui arrive sur nous durant cinq derniers jours représente la quantité suffisante de faits pour conclure que c’était un acte terroriste planifié.
Dans mes propos plus bas je ne cite pas les sources, les calculs, les liens vers les documents et les publications, vu que toutes ces informations ont été publiées récemment et sont facilement accessibles à toute personne qui veut bien les chercher.
Lieu où se trouvait la batterie lance-missiles BUK M1 au moment où le missile sol-air à été lancé?
Dans un champ près de la ferme Beregis’, non loin des villages Pervomaysk et Krasniy Oktyabr’, au sud de la ville de Snejnoye, au sud-est de la ville de Torez.
Quelles forces contrôlaient les lieux de disposition de la batterie des missiles BUK M1 et assuraient la protection de la batterie?
Les forces séparatistes de la République Populaire de Donetsk.
Combien de temps la batterie lance-missiles BUK M1 se trouvait-ielle sur les lieux d’où provenait le tir ayant abattu le Boeing 777?
le 17 juillet du matin jusqu’àu soir.
L’équipe qui manipulait la batterie de missiles sont des citoyens russes au service effectif des Forces Armées de la Fédération de Russie.
Subordination de l’équipe qui manipulait la batterie lance-missiles BUK M1:
- subordonnés directs du siège de l’arrondissement militaire des Forces Armées de la Fédération de Russie situé à Rostov-na-Donou
- subordonnés indirects du Quartier général des Forces Armées de la Fédération de Russie situé à Moscou
Y a- t-il eu le passage de pouvoirs de commandement de la batterie lance-missiles BUK M1 au commandement civil ou militaire de la République Populaire de Donetsk?
Cela n’a pas eu lieu.
Qui est apte à donner l’ordre de tirer à l’aide du complexe BUK M1?
Le Quartier Général des Forces Armées de la Fédération de Russie qui se trouve à Moscou.
Serait-il possible que le vol MH17 soit abattu suite à l’erreur de lancement?
Vu les particularités techniques du lancement de ces missiles ce n’est pas possible.
Serait-il possible que le missile soit destiné a atteindre un avion de transport militaire ukrainien AN-24 ou AN-26?
Comme les avions AN-24 (AN-26) et Boeing 777 ne se ressemblent pas du point de vue de leurs dimensions, silhouettes, altitude et vitesse maximale de vol, ainsi que la trajectoire du vol différente, c’est absolument imposible.
Pourquoi le vol MH 17?
Durant la journée du 17 juillet, plusieures dizaines d’ avions de ligne ont traversé l’espace aérien au dessus du lieu où se trouvait le complexe lance-missiles BUK. Parmi ces avions, vingt minutes avant le crash, il y avait le vol Munich-Deli de la compagnie aérienne «Lufthansa» et, une minute plus tard, le vol Copenhague-Singapour des Singapour Airlines . Aucun de ces avions a été touché. Pourquoi le vol MH17 a-t-il été choisi?
Pour réaliser ce projet, d’abord il fallait exclure les vols des compagnies aériennes russes, ceux des pays de l’ex-URSS, ceux des USA de l’Allemagne, de la France, les avions de toutes les compagnies aériennes en provenance de l’Est et du Sud.
L’avion-victime devait partir soit de Varsovie, (la capitale du pays voisinant les deux pays en guerre) soit d’Amsterdam, «capitale occidentale du péché» à laquelle on oppose la Russie de Poutine, pays qui s’est relevé, qui défend de vraies valeurs, pays profondément spirituel.
Tout de même si c’était le crash d’un avion en provenance de Varsovie, les dirigeants du Kremlin seraient sans faute accusés d’actes terroristes à répétition contre les polonais.Mais surtout, ce ne serait pas le même effet escompté sur lequel comptaient les auteurs de ce projet diabolique. Ainsi il ne restait qu’un seul vol parti le 17 juillet 2014, d’Amsterdam, le MH17. Comme sa trajectoire habituelle était plus au sud, les pouvoirs russes ont été obligés de fermer 12 couloirs aériens pour ne laisser aux pilotes qu’un seul choix possible, parcours L980, au dessus des villes Torez et Snejnoyé . C’est justement là-bas qu’attendait une équipe de la batterie BUK M1 russe, quelifiée, très bien préparée, sobre et qui obéissait exclusivement aux ordres de ses supérieurs militaires .
En quoi consiste le projet « vol en provenance d’Amsterdam »?
Projet « Novorossiya » (la Nouvelle Russie) qu’on nous a sollenellement présenté le 17 avril, est dirigé contre l’intégration de l’Ukraine dans les unions économique,politique et militaire occidentaux et se trouve actuellement sur le chemin de l’échec Les conséquences de l’échec de ce projet pour ses auteurs, initiateurs et organisateurs ont été discutées plusieurs fois.Le seul moyen de sauver le projet Novorossiya de l’échec complet et définitif serait d’arrêter les actons militaires de l’armée ukrainienne à l’est du pays.
Avant le 17 juillet ont été tentés et appliqués :
- la résistence militaire des “séparatistes” qui a été eficace juste au début, mais qui est en train de céder sous l’attaque de l’armée ukrainienne, de plus en plus forte,
- la pression diplomatique réalisée par intermédiaire de Merkel, Hollande et d’autres personnalitées, qui s’est avérée insuffisante.
Il fallait un nouveau moyen, bien plus efficace capable (d’après son auteur) d’émouvoir très fort la population européenne, endormie.Afin que cette population soit terrifiée par la mort des centaines de ses compatriotes, y compris les enfants, et exige fermément de ses gouvernements de faire toute sorte de pression sur les chefs des « juifs-banderivets » et « fascistes ukrainiens »en les obligeant à tout prix d’arrêter les actions militaires de l’armée ukrainienne à l’est du pays.
La trêve a tout prix aurait permis au Kremlin de continuer d’alimenter son foyer de guerre à Donbass par de nouvelles forces humaines et du matériel militaire, rendant en même temps légales les républiques autoproclamées.
Après le premier accord de paix, il fallait adopter les mécanismes de paix qui ont déjà « bien fait leurs preuves »,- (comme en Transsnistrie, Abkhazie et Ossétie du Sud) . Ces mécanismes de paix qui dureront 5,10,20,30,50 ans durant lesquelles les deux abcès autoproclamés (républiques populaires de Donetsk et de Louhansk) pourraient retenir Ukraine de son intégration dans les unions avec l’Occident.
Après le succès de l’opération « vol d’Amsterdam » commencerait l’opération ”Pacificateur”
Opération « Pacificateur » (« maintien de la paix »)
Après avoir reçu des informations sur le crash l’auteur principal de l’opération « Maintien de la paix » a contacté le président américain Barack Obama pour l’informer de la tragédie, il a souligner notamment « l’importance du cesser le feu par les deux parties dans le sud-est de l’Ukraine, car il existe déjà des nombreuses victimes et des centaines de milliers d’Ukrainiens cherchent à se réfugier en Russie.
Il a accentué le caractère inacceptable d’éventuels bombardements de la territoire russe par l’armée ukrainienne ce qui pourrait provoquer également des victimes parmi les citoyens russes. Le président russe a informé Barack Obama quant aux mesures prises par la partie russe pour la création du groupe des consultants afin de coopérer avec les représentants du sud-est de l’Ukraine. En espérant que la partie américaine contribuera également au lancement du processus de négociation de paix en Ukraine ».
Les jours suivants, toutes les actions publiques de l’auteur (des conversations téléphoniques avec les dirigeants d’autres pays, les interventions publiques, des minute de silence) visaient l’arrêt des hostilités avec la partie ukrainienne. En Europe et aux États-Unis les campagnes de revendications, de pétitions et des manifestations ont été lancé avec des demandes envers leurs gouvernements de «cesser immédiatement les tirs en Ukraine ». Cela a en partie réussi — Porochenko a déjà annoncé un cesser le feu dans le périmètre de 40 km autour du lieu de crash du MN17.
Le rôle des «séparatistes» à l’opération « vol Amsterdam ».
Kremlin les nomme comme principal suspect.
- MN17 n’a pas été abattu par les « Cosaques de Chernoukine » (à 40 km de l’endroit ce qui est physiquement impossible).
- « Rapport Bezler » est présenté de façon à être intercepté par les services de sécurité ukrainiens et ensuite montrer au monde que les recherches de coupables doivent se tourner vers les «séparatistes».
- Bezler lui-même était apparemment choqué de découvrir (ce qui laisse supposer qu’il n’a pas participé à l’opération mais a seulement transmis les informations) le fait que c’est l’avion civil qui a été détruit- contrairement au calme glacial de son officier traitant de Moscou.
- Actions « séparatistes » avec les cadavres et les débris renforcent ces doutes (malgré leur contrôle total par Moscou).
- Les publications sur les réseaux sociaux de la part de Girkin, afin, ont pour but d’attirer l’attention sur les auteurs de l’attentat qui sont des «séparatistes».
- Kremlin a lancé une campagne de propagande « Ce n’est pas Poutine! ».
- La campagne de propagande de choc est ainsi lancé; bien qu’avalée même par quelques représentants de l’opposition intellectuelle ; c’est une version utile à Kremlin sur la culpabilité des « séparatistes » (la version du « singe avec une grenade »).
Cette version n’est pas du tout fondée car les «séparatistes» n’ont jamais eu ni les moyens ni les occasions pour commettre cet acte de terrorisme.
« Ce ne sont pas les Géorgiens. Ni les séparatistes. C’est une troisième force »-me disait en montrant du regard la carte de Russie l’officier-observateur de l’OSCE, concernant les auteurs d’actes terroristes sur le territoire de l’Ossétie du Sud en été 2008, qui étaient à l’origine de la guerre russo-géorgienne en août de la même année.
Traduit par Viktoria Mait et Inna Briata