Par Bogdan Yaremenko
Certains commencent trop tôt à enterrer les USA et l’unité européenne et transatlantique.Poutine s’est retiré. Pour la première fois il a été forcé de fuir.
Fuir pour l’instant du sommet de G-20 en Australie Mais à présent nous sommes convaincus : c’est le début de la grande défaite de la Russie. De la Russie des Yedinorosses (Russie unie) . Je pense que ce terme a le droit à l’existence comme, durant la période de la Seconde Guerre mondiale ce fut pour le terme de l’Allemagne nazie.
Il s’avère que le chef de la Flotte du Pacifique russe escorté par son escadre ne décide rien au niveau de la diplomatie mondiale. Ce n’est qu’une partie qui illustre déjà clairement la thèse qu’en somme, les forces armées ne servent pas de garant de la victoire, lorsque l’opposition est représentée par une force consolidée, motivée, sûre d’avoir raison. Qu’est-ce la force, frère? C’est la vérité.
La vérité, énoncé clairement, avec de l’assurance a rendu le séjour de Poutine en Australie non seulement intolérable, mais impossible à plusieurs reprises. C’est notre vérité au sujet de ce qui se passe en Ukraine qui a brisée la propagande et la diplomatie de Poutine en Australie. Et ce sera de même pour les régiments d’orques poutiniens qui envahissent l’Ukraine. Poutine ne pouvaient pas ignorer que les états-membres du G-20 n’accepteraient pas son point de vue. Il le savait, mais il s’était quand même rendu en Australie. Il devait s’imaginer pouvoir en venir à bout de « ces pourris de libéraux occidentaux » .Sans doute, il y n a dans ce monde qui approuvent les actions de la Russie et qui se déclarent ses sympathisants. Pas parce que la Russie annexe les territoires, mais pour avoir osé contester la domination des États-Unis. Quelles conclusions tirera de ce fiasco en Australie cette partie du monde? Elle est évidente : il ne faut pas se dépêcher de soutenir la Russie . Certains se sont mis trop tôt à enterrer les États-Unis et l’unité européenne et transatlantique.
Le monde aurait observé, en ironisant, le duel russo-américain. Sauf lorsque les États-Unis, la Canada, La Grande-Bretagne, l’Australie et l’Allemagne parlent la même langue, lorsque Poutine fuit, suite à une simple discussion avec les représentants de ces pays,-le signal est simple et clair . Les sympathisants de la Russie me rappellent maintenant les supporters consternés quittant le stade, parce que leur équipe a perdu, même s’il reste encore une demi-heure de match à jouer. Les témoins du jeu et de la défaite de Poutine sont justement ces pays qui jouent le rôle primordial dans la doctrine de politique étrangère de la multi-polarité et du nouvel ordre mondial de Poutine : la Chine, le Brésil, l’Inde. Les conclusions en conséquences seront également faites par ceux que nous estimons être le « maillon faible » du front anti-Poutine.
Est ce que cela mettra Poutine en colère? Agira-t-il de façon radicale en réponse? Et comment ! Je ne doute pas que l’avalanche d’ordres est tombée encore depuis le bord de l’avion qui le ramenait de l’Australie. Mais ça ne signifie pas que le sommet en Australie nous a été nuisible. Si Poutine revenait de l’Australie avec un bouclier, il aurait considéré cela comme « carte blanche » pour nous infliger ce qu’il voulait. Notre ennemi n’a pas changé il a juste perdu de sa sérénité et de son assurance . Alors que nos amis sont devenus plus unis, concentrés et consentis. C’est le principal résultat du sommet australien. Ce sommet n’annule pas la guerre qui se passe en Ukraine, il décuple nos forces pour la gagner.
Traduction de Viktoria Mait
Source : TCH