Sur l’indication de nos collègues du site Mirotvorets (NdR: qui signifie « Pacificateur »), nous avons pu découvrir une curiosité en la personne du citoyen biélorusse Dmitriy Makarevitch, né en 1993.

À en juger par son profil VK (https://vk.com/id196437826), cela fait quelques mois que Dmitriy Makarevitch fait partie des formations militaires illégales de la « Novorossiya », sponsorisées par le Kremlin. Il n y a pas si longtemps, Makarevitch faisait son service militaire au sein des forces armées de Biélorussie, en tant que membre d’une des unités d’élite, et pas n’importe laquelle : de la 5e Brigade des forces spéciales de la Direction Générale des Renseignements, basée à Maryina Gorka (unité militaire 89417).

Nous ne pouvons pas affirmer, bien sûr, que Dmitriy Makarevitch fait toujours partie de l’unité du spetsnaz (forces spéciales). Ce n’est pas ce qui nous intrigue : après avoir fait son service au sein d’une unité d’élite d’un État tel que la Biélorussie, il n’est pas si simple d’atterrir à l’étranger, de plus, dans les rangs de combattants-séparatistes qui se battent contre l’État-voisin, considéré comme État-ami.

Est-ce que les services spéciaux et d’autres institutions de l’État biélorusse ferment ainsi les yeux sur la fuite des cadres formés. Ou bien, le Minsk officiel ignore-t-il volontairement ce « transfert » des anciens de spetsnaz vers la « Novorossiya » afin de plaire aux amis moscovites ? (nous mettons en doute cette dernière hypothèse).

Pour ce qui est de Makarevitch, nous pouvons le féliciter : il est à présent dans le « purgatoire » du Pacificateur.

Nous avons beaucoup d’amis-biélorusses qui sont patriotes et qui soutiennent l’Ukraine. Mais, comme partout, il y a des bons et des mauvais. Nous espérons que les autorités compétentes en Biélorussie tiendront compte de cet article et prendront les décisions appropriées. Ce genre de citoyen compromet tout l’État. La Russie ne pourra plus se défaire de sa réputation d’État-envahisseur, État-sponsor du terrorisme. Quant aux dirigeants biélorusses, nous ne voudrions pas les placer au même rang que les criminels de guerre qui siègent au Kremlin.

Par Irakli Komaxidze

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