Au cours des enquêtes OSINT d’InformNapalm, plusieurs dizaines de conteneurs de transport et de lancement pour les complexes de missiles antiaériens de type S-300 ont été découverts dans le port de Sébastopol. Nous pensons qu’ils ont été livrés là pour compléter les munitions du groupe anti-aérien des troupes d’occupation de Russie, qui est actuellement basé dans la péninsule,
Environ 40 unités de lancement et de transport de missiles S-300 ont été découvertes dans le port de Sébastopol (ce territoire Ukrainien annexé par la Russie). La photographie est datée du 3 février 2016.
L’emplacement exact du stockage des missiles anti-aériens se situe près d’un grenier à blé, à proximité des quais N°13 et N°14, qui servent de lieu d’accostage, généralement, pour les navires des forces navales de la Russie. Coordonnées : 44°37’28.1″ N 33°33’30.2″ E .
Selon notre hypothèse, ces conteneurs de transport et de lancement pour les missiles de type S-300 ont été livrés récemment en Crimée. Selon toute apparence, ils sont destinés à compléter les munitions des 12e et 18e régiments des troupes de la défense anti-aérienne, basés à Sébastopol et à Feodossia, ainsi que la 31e division de lutte anti-aérienne de la 4e Armée de la défense aérienne des forces armées de Russie.
Dans ce contexte, il convient de mentionner que les sources officielles russes diffusent l’information sur le renforcement des troupes en Crimée, dans le cadre des « manœuvres militaires prévues » menées par le commandement militaire des forces armées de la Russie. Suite à ces « manœuvres » le chef de l’état-major des forces armées russes Valeriy Gerassimov et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou ont présenté le rapport concernant l’aptitude des troupes de la Région militaire du Sud à Vladimir Poutine.
Environs 8000 militaires, ainsi que 900 unités de véhicules blindés, 50 navires de guerre, 200 avions et hélicoptères ont pris part à cette vérification soudaine de la préparation au combat des forces et des moyens de la région militaire du Sud et de la Crimée annexée, notamment les unités qui n’ont pas encore participé à de tels événements.
Le but de cette manœuvre est la coordination de la réponse à une menace pour la péninsule.
La deuxième hypothèse se réfère au transfert éventuel de ces missile antiaériens en Syrie, où la Russie a récemment déployé ses complexes de missiles anti-aériens à longue portée. Mais cette dernière supposition est peu probable, parce que cela n’a aucun sens de transporter ces missiles de Novorossiisk pour les décharger dans le port de Sébastopol, puis de les recharger sur un autre navire pour un transport ultérieur vers la Syrie.
Informations compilées par Nikolay Mahno et Мikhail Kuznetsov
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